FCPX et le documentaire | Grand Est

FCPX en montage documentaire

On m'a plusieurs fois questionné sur ce que m'apporte FCPX en montage documentaire, voici les principales réponses que j'apporte :

L'ingest en "tâche de fond" : pouvoir commencer à avoir un premier aperçu de mes images, à pouvoir commencer à les classer, en discuter avec le réalisateur, pendant que l'ingest se fait, plus qu'un gain de temps, c'est un confort. Ce qui m'interesse à ce moment là ce n'est pas que FCPX range ou convertisse des fichiers dans des dossiers mais bel et bien les images qu'on m'apporte et ce qu'elles vont me permettre de raconter, sans avoir à attendre la fin d'un sablier.
La gestion de l'audio par rôles : là je dis merci aux concepteurs d'être allés voir un peu ailleurs ce qui se fait pour proposer aux monteurs quelque chose qui nous change la vie ! Les rôles ont leur équivalent dans les studios de mixage (surtout en fiction) on les appelle des Stems. Quand je fais l'ingest de mes médias, une des premières opérations que je fais c'est identifier leurs rôles (en docu j'ai souvent : dialogues - ambiances - son seuls - musiques - effets). Ce qu'on devait faire au fur et à mesure d'un montage en patchant nos pistes pour garder une organisation par "type de sons" se fait automatiquement parce qu'en amont on a défini ces rôles. Ces rôles sont d'ailleurs tellement important pour moi que je visualise d'ailleurs ma timeline en affichant non pas le nom des clips mais le nom des rôles. Ne pas avoir à me soucier de placer mes sons me libère d'une opération technique qui permet de rester totalement dans une opération créative en gagnat un temps considérable.
Le survol : dans les nouveaux bonheurs de monter, le survol tient une très bonne place. Ne pas avoir à cliquer, aller de manière presque tactile parcourir la matière juste en la survolant, c'est le pied. Et quand on a plusieurs dizaines d'heures à parcourir c'est encore du temps de gagné.
Le classement des médias : qu'il soit fait par mots clés ou par favoris sur tout ou portion de clip le classement des médias sur FCPX est pour moi d'une efficacité redoutable. Avoir le même média à différents endroits semble évident aux béotioens et n'était pas si simple à faire avant.
La timeline magnétique : une sorte de mini révolution dans sa manière de fonctionner et quelle simplicité de peaufiner un raccord au milieu d'un doc sans se soucier une seconde d'une possible désynchronisation. Je n'ai plus à me souccier des 16 ou 24 pistes audios que je trimbalais régulièrement et autres pistes vidéos éventuelles, avant de faire un trim sur un plan. Cette nouvelle façon d'agir m'a libéré d'une contrainte qui pouvait être source d'erreurs et en tout cas de fatigue intellectuelle.
L'index de la timeline : c'est quand je ne suis pas sur FCPX que je m'aperçois combien il me manque.

Bien d'autres fonctions de ce logiciel sont des apports nouveaux dans mon metier de monteur mais on peut dire que j'ai cité ici mon top 6.